Retour des actions menées les 5, 10 et 12 mai 2024

Bonjour à toutes et tous,

Voici un compte rendu des actions menées, le dimanche 5 mai à Pleurtuit, le vendredi 10 et le dimanche 12 mai, dans le cadre de « Mai à Vélo ».

Nous avons tenus un stand à Pleurtuit lors de la braderie, à Saint-Briac et à Saint-Lunaire sur le marché. Cela nous a permis d’accueillir 4 nouveaux adhérents ! D’autres adhésions à venir sont possibles, car certains visiteurs se sont montrés très intéressés et ont emporté un bulletin d’adhésion. Nous comptons actuellement 185 adhérents! Par ce nombre élevé d’adhérents, nous comptons parmi les associations d’usagers de la bicyclette les plus importantes de Bretagne . Nul doute que le sujet suscite de l’intérêt et des espoirs.

Les échanges ont été nombreux. Ces animations sont importantes, elles créent du lien, nous amène de nouveaux adhérents et avant tout permettent de sensibiliser aux nouvelles pratiques des mobilités actives et de communiquer sur le partage de la voirie qui n’est pas uniquement réservée aux automobilistes.

• Dans le cadre des déplacements du quotidien, un jalonnement (signalétique spécifique pour les déplacements à vélo) demandé pour identifier les itinéraires les plus adaptés à la pratique cycliste, permettant de relier les communes de la CCCE entre elles (St-Briac/Dinard, Saint-Lunaire/Dinard) et de rallier les pôles d’intérêts (Cap Emeraude, cinéma, Salle des fêtes de St-Briac,…)  sans passer par les routes principales, jugées trop dangereuse et moins agréables à cause du flux routier important,

• La mise à disposition des circuits, itinéraires de promenades à vélo: ils ne sont malheureusement pas tous disponibles en office de tourisme,
• Un travail pour supprimer les ruptures de continuité fréquentes dans les aménagements cyclables existants,
• La mise en conformité à la loi des rues en sens unique, limitées à 30 Km/h ou moins, afin de sécuriser et de permettre le double-sens cyclable.

• Le souhait de voir le 30 Km/h en agglomération appliqué et des mesures (aménagements, pédagogie, contrôles) pour rendre effective les limitations de vitesse à 30 Km/h (le ressenti étant que les excès sont trop nombreux et apportent peu de bénéfices pour les déplacements à vélo). Les excès de vitesse concernent également les lignes de BreizhGo.
• Des demandes pour mieux comprendre les évolutions récentes des règles du Code de la route,
• Des bandes cyclables (rue de Starnberg, devant le stade de Dinard) dangereuses, limitant les déplacements en famille,
• Une traversée vers Saint-Malo accessible aux cyclistes: l’aménagement actuel proposé par le département est jugé inaccessible (difficulté+++, risque de chute). Les navettes maritimes, si elles sont appréciées pour les traversées ponctuelles, sont jugées trop onéreuses pour les déplacements quotidiens et ne disposent pas de l’amplitude horaire adaptée (dernière traversée à 18h30 en ce moment).

• Une traversée vers Saint-Malo accessible aux cyclistes: l’aménagement actuel proposé par le département est jugé inaccessible (difficulté+++, risque de chute). Les navettes maritimes, si elles sont appréciées pour les traversées ponctuelles, sont jugées trop onéreuses pour les déplacements quotidiens et ne disposent pas de l’amplitude horaire adaptée (dernière traversée à 18h30 en ce moment).

• un transport bus/vélo (intermodalité) amélioré: des horaires adaptés aux usages du quotidien,
• une crainte de partager la route avec les voitures, qui limite la pratique des usagers les moins expérimentés ou plus âgés,
• passages piétons et voie verte: faut-il respecter la contrainte de descendre de son vélo à chaque intersection de la voie verte ou du baladoir, notamment en ville?
• la vitesse sur les petites routes de campagne, utilisées par des gens trop pressés, à la recherche de raccourcis, qui se soucient peu de la fréquentation de ces axes par les piétons et cyclistes,
• l’intérêt porté au projet de voie verte dans le Bois de Ponthual (desservant la zone aéroportuaire et permettant une liaison entre Lancieux/St-Briac et la voie verte Dinard/Pleurtuit),
• le souhait de voir mieux accepter le partage de la voirie avec les autres usagers (rues, routes, trottoirs partagés et voies vertes) et de soutenir l’idéal du « vivre ensemble »,
• Les trottoirs partagés sont souvent l’objet de réserves par les difficultés d’usages rencontrés, mais sont néanmoins appréciés par les personnes mal assurées à vélo,
• Les exemples de Rennes, Nantes ou Paris sont souvent mis en avant par les usagers en résidence secondaire ou de passage, habitués à des infrastructures confortables et efficaces,
• La multiplication des stops est mal comprise par certains (du point de vue automobiliste). La règle de la priorité à droite dans un carrefour à 3 ou 4 stops n’est pas connue. Les stops installés sur des axes jusqu’alors prioritaires sont trop souvent mal respectés et perçus comme dangereux pour cette raison
• L’impression que les infractions routières ne sont pas assez verbalisées et que les forces de l’ordre ne sont pas assez visibles,
• Le plaisir procuré par les déplacements à vélo, usages quotidiens compris (vélotaf, courses,…), les bénéfices pour la santé (dans le cadre notamment du vieillissement, de pathologies chroniques ou de handicap), l’amélioration du cadre de vie (apaisement des rues, embellissements procurés par les aménagements, bénéfices pour les commerces, …), l’objectif de décarbonation de nos transports du quotidien à tenir afin d’enrayer le réchauffement climatique, font partie des nombreuses motivations exprimées pour se déplacer à vélo, à pied et en transport en commun